J’ai quitté
Wellington par un matin d’automne ; le soleil se levait, me voyait m’en
aller, prenant ce gros bateau qui danse sur les eaux. Je pars en pays froid,
traversant le détroit. On y dit l’hiver rude – c’est un peu plus au Sud.
Adieu l'île du Nord, à l'horizon les Alpes du Sud. - cliquez sur les photos pour agrandir - |
Lumières changeantes pendant la traversée. |
L’île du Sud.
Ils l’appellent le « mainland » parce que c’est plus grand que l'île du Nord :
c’est aussi grand que l’Angleterre et le Pays de Galles réunis, mais avec
seulement 1 million d’habitants ! La faible population en fait un territoire naturel presque intact, dans le quel j'ai hâte d'évoluer et d'en découvrir les paysages magnifiques. Le peu de gens qui y vivent y sont toutefois plus accueillants que
n’importe où ailleurs. Rencontrer est évidemment l'un des maître-mots de ce périple.
Mon voyage
autour du mainland commence à la
Golden Bay.
C’est un vrai
paradis échoué sur la Terre ; les oiseaux sont nombreux – ils y passent l’hiver.
Les fougères sont d’argent et les plages sont d’or. Quand la nuit tombe enfin,
c’est la baie qui s’endort.
J’allais me
régaler des vagues languissantes ; j’aimais à pédaler sur la plage
infinie, montant sur les collines, chantant dans les descentes. La nuance est
bien fine entre bonheur et vie !
Découvrant,
apprenant, rencontrant, voyageant, cette baie merveilleuse regorge de trésors
dont je pus pour un temps profiter pleinement. La poésie est là, juste à portée
de bras : le matin au réveil, chez l’enfant qui sourit, au coucher du soleil ou sur les galets gris – c’est là, dans la Baie d’Or.
Voici une nouvelle vidéo, bande de veinards, pour vous donner un meilleur aperçu :