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juin, veille du départ. Je suis de retour dans la plus grande ville de
Nouvelle-Zélande, Auckland la ville où tout va plus vite, la ville où les
immeubles vont toucher le ciel – j’avais oublié que ça existait…
Pas
question de se morfondre sur un départ imminent : j’ai encore le temps de
profiter ! Après un petit trajet en ferry-bus pour traverser la baie, j'arrive dans un ancien petit village que le développement de la grande ville a
englobé : Devonport.
Devonport vu du Mt Victoria - le CBD d'Auckland à l'arrière-plan. |
Deux
anciens volcans se côtoient au bord de l’eau, au milieu des rues charmantes
et de la vie apaisante du « village ». Après une petite marche au
long de laquelle j’admire d’anciennes églises et une météo changeante, je
décide de grimper en haut de la plus haute des deux collines – qui s’élève tout
de même à 87 m !
Prendre de la hauteur et regarder
au loin,
S’asseoir dans la fraîcheur de
l’herbe et de l’hiver,
Regarder les nuages et penser à
demain,
Mais sans tourner la page de ce
qu’était hier.
Un long nuage blanc, qui court et
qui s’enfuit,
Qui a tant voyagé, ouï, vu et
rencontré,
Il doit partir pourtant, bientôt
rentrer chez lui ;
Il va s’évaporer – mais ne va pas
pleurer.
Car si hier fut beau, si le passé
fut vaste,
Si le pays fut grand, et les gens
bien-aimés,
De rentrer très bientôt, partir
par voie céleste,
Le long nuage blanc n’a pas à
regretter.