mardi 10 juillet 2012

Auckland – Devonport

            27 juin, veille du départ. Je suis de retour dans la plus grande ville de Nouvelle-Zélande, Auckland la ville où tout va plus vite, la ville où les immeubles vont toucher le ciel – j’avais oublié que ça existait…
            Pas question de se morfondre sur un départ imminent : j’ai encore le temps de profiter ! Après un petit trajet en ferry-bus pour traverser la baie, j'arrive dans un ancien petit village que le développement de la grande ville a englobé : Devonport.

Devonport vu du Mt Victoria - le CBD d'Auckland à l'arrière-plan.
            Deux anciens volcans se côtoient au bord de l’eau, au milieu des rues charmantes et de la vie apaisante du « village ». Après une petite marche au long de laquelle j’admire d’anciennes églises et une météo changeante, je décide de grimper en haut de la plus haute des deux collines – qui s’élève tout de même à 87 m !










Prendre de la hauteur et regarder au loin,
S’asseoir dans la fraîcheur de l’herbe et de l’hiver,
Regarder les nuages et penser à demain,
Mais sans tourner la page de ce qu’était hier.

Un long nuage blanc, qui court et qui s’enfuit,
Qui a tant voyagé, ouï, vu et rencontré,
Il doit partir pourtant, bientôt rentrer chez lui ;
Il va s’évaporer – mais ne va pas pleurer.

Car si hier fut beau, si le passé fut vaste,
Si le pays fut grand, et les gens bien-aimés,
De rentrer très bientôt, partir par voie céleste,
Le long nuage blanc n’a pas à regretter.

samedi 7 juillet 2012

Taupo, dernière étape.


            Le temps s’écoulant, fuyant inexorablement et m’attirant chaque jour un peu plus vers la fin, je voulais voir une dernière ville avant de remonter à Auckland où je devais prendre l’avion. La ville en question est en plein centre de l’île du Nord, au bord du plus grand lac de Nouvelle-Zélande.
Taupo est une petite ville mais offrant certaines attractions intéressantes : c’est à quelques kilomètres au Nord de là que se trouvent les plus grosses chutes d’eau du pays – Huka Falls.

Environ 200 000 litres d’eau tombent de 9 mètres de haut chaque seconde – ce qui suffirait à remplir pas moins de 5 piscines olympiques par minute. Le débit est vraiment énorme, le bruit impressionnant, et l’eau est d’un bleu très étonnant.
En amont, le fleuve est pur et clair ; en plongeant dans les chutes, il s’aère et devient plus sombre, ce qui donne à l’aval du cours d’eau cette couleur verdâtre qui a donné son nom au fleuve : Waikato River, du Maori « rivière mousseuse ».
Le fleuve coule directement du lac Taupo – lui-même alimenté par les montagnes alentours – et parcourt une grande partie des terres au Nord-Est de l’île ; il a d’ailleurs donné son nom à la région qu’il traverse. A lui seul, le fleuve alimente 8 stations hydroélectriques et refroidit 3 autres stations thermales ; en tout, la rivière produit 15 % de l’énergie Néo-Zélandaise.
Et tout commence là, juste au Nord du lac Taupo d’où l’eau s’écoule avec furie.


Sur le chemin de retour des chutes, il est très agréable de s’arrêter un instant pour profiter des sources d’eau chaude qui bouillonnent près de la rivière. S’y baigner en plein hiver donne une drôle d’impression ! Mais l’eau est au moins à 30° C, et c’est un vrai jacuzzi, avec massage inclus si on se place sous la petite cascade. Parfait moment de détente !

Hélas je ne peux m’attarder à Taupo, au bord de ces eaux apaisantes, et je repars dès le lendemain sur les routes, le pouce en l’air comme d’habitude, destination Auckland.

mercredi 4 juillet 2012

Albums photos

N'oubliez pas de visiter les albums photos pour plus d'images et plus de couleur :

- Sur l'île du Sud : South Island

- Sur Wellington : Wellington


- Et sur d'autres parties de mon voyage : 
Taranaki  ;
Bay of Islands ;
Cathedral Cove et la Comté du Seigneur des Anneaux ;
Auckland.

Photo inédite : Banks Peninsula à Christchurch

mardi 3 juillet 2012

Road trip


   S’il est bien quelque chose de différent en Nouvelle-Zélande pour nous français, c’est le sens de circulation sur les routes. Cette ancienne colonie britannique a évidemment hérité de la conduite à gauche – et il serait dommage de repartir de là sans essayer, en tant que jeune conducteur, de conduire sur les routes de Nouvelle-Zélande.

            L’occasion s’est présentée lorsqu’avec trois copains de classe venus faire leur immersion tout comme moi au pays des kiwis, nous louâmes une voiture pour traverser l’île du Sud, du Sud au Nord, en une semaine.

            Le voyage commença à Dunedin, juste après notre retour de Stewart Island. Après une journée de route, nous arrivons à Queenstown, la ville la plus touristique qui doit augmenter sa population de 500 % en hiver, lorsque tout l’hémisphère sud rapplique pour profiter des pentes enneigées et des pistes de ski. Au bord du lac Wakatipu, Queenstown et ses environs offrent des images qui marquent : un lac immense et d’un bleu pur au milieu des montagnes boisées, des nuages bas et lourd cotonneux comme des gros coussins, et des burgers d’une saveur introuvable ailleurs…
            Mais il nous reste un peu de route, de nuit, pour arriver à Wanaka, un peu plus au Nord, où nous passons la nuit. Au matin, surprise ! Le jour se lève sur un autre lac encore plus joli, toujours aussi bleu, au pied de hautes collines aux teints bruns et pourpres.

            Le temps de se perdre un peu en partant dans la mauvaise direction et nous repartons vers le Nord, entre les lacs Wanaka et Hawea, à travers des forêts sombres et vastes, sur d’immenses plateaux parcourus par des torrents vagabonds, jusqu’à rejoindre la côte ouest et atteindre tard dans la nuit la ville de Greymouth.
            Sans s’attarder dans cette ville sans intérêt particulier, nous remontons la côte ouest pour atteindre Punekaiki et ses formations rocheuses particulières. C’est la deuxième fois pour moi, mais le temps est meilleur et les vagues encore plus hautes.

            Le réseau routier de l’île du Sud étant ce qu’il est, nous devons ensuite redescendre jusqu’à Greymouth pour repartir vers l’Est. Objectif : traverser la chaîne des Alpes et rallier la côte avant la nuit. C’est n’est bien sûr que lorsqu’il fait nuit noire que nous atteignons Kaikoura. Mais comment ne pas s’arrêter à tous les virages pour prendre en photo ces paysages si magnifiques, si grandioses, si inoubliables…
            Kaikoura comporte les charmes de la côte pacifique, avec ses phoques à fourrure, ses albatros et ses baleines – parmi lesquels nous n’avons vus que les premiers – mais aussi avec son backpackers à spa et piscine chauffée, et son « burger géant ». Mais quand ils disent « géant », c’est pas du petit « géant » : de la taille d’une grande assiette, le « Kaikoura Giant Burger » pèse 1,5 kg et ne contient pas moins de 800 g de steak. Le tout agrémenté d’une laitue entière et d’une salade composée de concombres et tomates… On a dû prendre la fin à emporter parce que même à quatre on a eu du mal à finir.



                       Après une bonne digestion, direction Picton, ville de départ du ferry pour l’île du Nord. Sur la route, nous traversons Blenheim (prononcer [blénum], et non [blénaïme] comme un germanophone pourrait le penser), ses vignes et ses paysages aux airs de Bourgogne.

Au compteur : 1 400 km, autant de conduite à gauche, des paysages magnifiques, une vache au milieu de la route, deux possums en moins (définitivement au milieu de la route), un tour complet de l’île du Sud, et de franches rigolades entre Estriens.
Le ferry pour Wellington...